Napoléon, De Gaulle, Goïta, Tiani, Traoré : L’éternel retour des bâtisseurs en uniforme »

Par Aboubacar Ouedraogo - AESinfo

L’Occident aime les uniformes… quand ils sont dans ses musées. Napoléon, figé dans le marbre, incarne le génie français. De Gaulle, statufié sur les Champs-Élysées, symbolise la Résistance. Mais quand ces mêmes uniformes resurgissent au Sahel, portés par des hommes comme Assimi Goïta, Abdourahamane Tiani ou Ibrahim Traoré, l’éloge se mue en condamnation. Pourquoi ? Parce que l’Alliance des États du Sahel (AES) rappelle une vérité que l’Europe préfère oublier : les grands bouleversements historiques naissent souvent du sabre, pas des urnes.

Prenez Napoléon. En 1799, il renverse un Directoire corrompu et impuissant, sauve la France du chaos, et lance des réformes qui traverseront les siècles. Deux cents ans plus tard, l’AES fait de même : face à des régimes civils incapables de protéger leurs peuples, les militaires sahéliens prennent le pouvoir. Leurs priorités ? La sécurité, avec des opérations comme Maliko au Mali, qui a réduit les attaques terroristes en un an. La souveraineté, en expulsant les bases militaires françaises et en reprenant le contrôle de l’or et de l’uranium.

De Gaulle, lui aussi, aurait sourit devant cette audace. En 1958, face à une IVe République moribonde, il impose une nouvelle Constitution par la force, donne à la France la bombe atomique, et claque la porte de l’OTAN. L’AES, dans la même logique, claque celle de la CEDEAO, perçue comme un relais néocolonial, et choisit ses alliés : la Russie pour les armes, la Chine pour les infrastructures. « La souveraineté ne se partage pas », disait De Gaulle. Les militaires sahéliens le prouvent, en refusant de mendier des permis à Paris ou Washington.

Pourtant, l’Occident tonne. Ces mêmes pays qui vénèrent Eisenhower général devenu président, père des autoroutes américaines traitent l’AES de « junte illégitime ». Ces mêmes capitales qui commémorent le 18 Brumaire sanctionnent Bamako pour avoir osé un 21e siècle version sahélienne. Ces mêmes médias qui encensent Rawlings, putschiste ghanéen devenu démocrate, diabolisent Traoré, qui redistribue les terres aux paysans et triple le budget de l’éducation. La raison est simple : l’AES casse le système.

Car le système, c’est l’Afrique des comptoirs. C’est l’uranium nigérien alimentant un tiers des centrales françaises… pendant que 80 % des Nigériens vivaient sans électricité. C’est la « démocratie » importée, où des présidents fantoches signent des contrats miniers léonins en échange de « soutiens internationaux ». L’AES, lui, brûle ce manuel. Comme Sankara en son temps ce capitaine qui fit du Burkina Faso un laboratoire de dignité avant d’être abattu il choisit la rupture.

Alors oui, l’Occident a peur. Peur que l’AES ne prouve qu’une Afrique debout n’a pas besoin de ses leçons. Peur que d’autres pays n’imitent ce modèle. Peur, surtout, de devoir regarder dans le miroir de l’Histoire et y voir Napoléon, De Gaulle… et ces militaires sahéliens qui, comme eux, écrivent leur époque avec un mélange de pragmatisme et de folie.

Aboubacar Ouedraogo - AESinfo

Fatoumata YARANANGORE
Il a libéré Kidal
Il a libéré annefi
Il a libéré aghelhoc
Il a libéré Tessalit
Il a libéré Ber
Il a libéré Tenzawaten
Il continue à travailler pour reconquérir l’intégralité du Mali
Et aujourd’hui on veut le trahir ?
Maliens, ne soyons pas ingrat(es) s’il vous plaît !
Pensons à demain et à l’avenir de la nation 🇲🇱❤️

#burkinafaso 🇧🇫🤝🏾🇻🇪#Venezuela
Ibrahim Traoré et Nicolas Maduro scellent l'alliance : "Nous sommes frères et sœurs d'une même mère"

Le Capitaine Ibrahim Traoré, fraîchement arrivé à Moscou pour les célébrations du 80e anniversaire de la victoire sur le nazisme, a immédiatement entamé une série de rencontres diplomatiques. Sa première audience a été accordée à une délégation vénézuélienne de haut niveau, conduite par le Président Nicolas Maduro. Ce dernier a exprimé sa grande joie de rencontrer le dirigeant burkinabè.

Les discussions entre les deux chefs d'État ont porté sur le renforcement de la coopération bilatérale et sur des enjeux internationaux majeurs. Le Président Maduro a souligné l'importance de construire des liens solides entre l'Afrique et l'Amérique du Sud, affirmant : « Au-delà du renforcement des relations entre le Burkina Faso et le Venezuela, il s’agit de bâtir de bonnes choses entre l’Afrique et l’Amérique du Sud. Nous sommes les frères et sœurs d’une même mère qu’est l’Afrique et aujourd’hui, nous avons entamé un nouveau chemin ensemble ».

Nicolas Maduro a également exprimé son admiration pour le leadership du Capitaine Traoré et la lutte du Burkina Faso pour la liberté, l'indépendance et la justice.

La rencontre a mis en lumière la convergence de vues entre le Venezuela et le Burkina Faso en matière de coopération multilatérale et de gouvernance mondiale, consolidant ainsi leurs relations déjà exemplaires.

Source :
@PresidenceF

Le pré Nicolas Maduro a rencontré son homologue burkinabé, Ibrahim Traoré, à Moscou, en Russie, lors d'une réunion qui renforce les relations bil entre 🇻🇪et🇧🇫.Les relations bilatérales ont reçu un élan significatif suite à la visit offi au Vzla du PM Apollinaire de Tambéla en2023

Enquête d’opinion Mali-Mètre 2025 : 72,1% des Maliens ont confiance au Président de la Transition..http://news.abamako.com/h/300139.html

#AESinfo | #algerie 🇩🇿⚡🇲🇱#Mali
Le Prix Sanglant d'un Secret d'État ? Deux Généraux Sacrifiés sur l'Autel d'Iyad Ag Ghali

Selon l'Institut Géopolitique Horizon, des éléments complémentaires confirment une thèse que nous avions déjà évoquée sur notre média AES Info : la destruction du drone malien visait à contrecarrer une opération ciblant directement le chef terroriste.

La tempête diplomatique entre l'Algérie et le Mali prend une tournure dramatique avec l'annonce de poursuites judiciaires contre deux hauts gradés de l'armée algérienne. Si la version officielle évoque un manquement à la chaîne de commandement lors de l'interception du drone malien, une source interne à l'establishment militaire algérien jette une lumière crue sur cette affaire : un sacrifice orchestré pour masquer une opération de protection d'Iyad Ag Ghali, figure emblématique du terrorisme sahélien.

Le Général Mohammed Remdaniya et un colonel anonyme sont présentés comme les responsables de l'abattage du drone. Pourtant, cette version ne convainc pas. Comme l'Institut Géopolitique Horizon l'analyse avec acuité, et comme nous l'avons souligné sur AES Info, les circonstances suggèrent une intervention bien plus coordonnée et stratégique. La source algérienne confidentielle va jusqu'à affirmer que ces poursuites ne sont qu'une "diversion" pour exonérer l'Armée Nationale Populaire (ANP) et minimiser l'incident à un simple "excès de zèle" régional.

Cette perspective accrédite fortement la thèse d'une opération orchestrée au plus haut niveau, impliquant vraisemblablement la Direction Générale de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DGDSE) algérienne. Les informations recueillies indiquent que la DGDSE aurait été alertée d'une opération imminente de l'armée malienne visant le campement d'Iyad Ag Ghali près de Tinzaouatène. Face à l'urgence et à l'impossibilité d'un repli rapide du chef terroriste vers le territoire algérien, le général Rochdi Fethi Moussaoui, directeur de la DGDSE, aurait donné l'ordre direct d'intercepter le drone malien.

Les liens troubles et anciens entre Iyad Ag Ghali et les services algériens ne sont un secret pour personne. L'Institut Géopolitique Horizon, dans son analyse approfondie, rappelle le rôle du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) algérien dans la "réconciliation" orchestrée à Tamanrasset en 1990, alors qu'Ag Ghali était un leader de la rébellion touarègue. Même après son virage terroriste, Alger semble avoir persisté dans une stratégie ambiguë, visant potentiellement à instrumentaliser Ansar Dine contre AQMI.

Cette relation complexe explique la protection dont a longtemps bénéficié Iyad Ag Ghali, malgré un mandat d'arrêt international pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. L'enquête du journal Le Monde en 2018 révélait d'ailleurs sa présence fréquente dans la localité algérienne de Tin Zaouatine et mentionnait même une tentative occidentale de "neutralisation" déjouée dans un hôpital algérien.

La mise en cause des deux officiers supérieurs algériens met en lumière les contradictions flagrantes de la politique d'Alger au Sahel. D'un côté, l'Algérie se positionne comme un acteur majeur de la lutte antiterroriste et un médiateur régional. De l'autre, des liens opaques avec des figures comme Iyad Ag Ghali persistent, alimentant la méfiance et la colère de ses voisins.

La réaction virulente du Mali et de ses alliés de l'Alliance des États du Sahel (AES), rappel d'ambassadeurs, retrait du CEMOC, plainte internationale témoigne d'une détermination nouvelle à s'affranchir de l'influence algérienne. L'accusation de "parrainage du terrorisme international" portée par Bamako marque une escalade sans précédent.

AESinfo | #Mali 🇲🇱⚡🇩🇿#algerie
"La vérité si je mens" - L'ex-DG de l'ORTM balance sur les "coups tordus" d'Alger !

Dans une charge explosive, l'ancien Directeur Général de l'ORTM, Salif Sanogo, brise le silence et dénonce les manœuvres obscures de l'Algérie dans le dossier malien.

"Mali-Algérie : la vérité si je mens", Sanogo remet en question le rôle de médiateur d'Alger, le qualifiant de "spécialiste des chemins et des coups tordus" dissimulant une stratégie de "manipulation et de déstabilisation".

L'ancien patron de la télévision nationale malienne effectue un "flash-back" historique sur la situation en Algérie dans les années 90, marquée par l'annulation des élections et la montée du terrorisme. Il accuse ensuite Alger d'avoir orchestré un déplacement des groupes terroristes du sud algérien vers le nord du Mali, notamment dans la région de Kidal, où Mokhtar Belmokhtar a prospéré.

Sanogo affirme que l'Algérie a toujours entretenu des "liens privilégiés" avec ces terroristes et certains groupes rebelles maliens, nourrissant un "dessein inavouable".

L'affaire du drone abattu révèle, selon lui, l'"irritation" d'Alger face à la perte de son influence au Mali depuis la fin de l'accord d'Alger et la promotion d'un dialogue inter-maliens. Il interroge le silence d'Alger quant à d'éventuelles preuves de violations de son espace aérien et suggère que le pays nourrit le rêve d'une "autonomie" du nord du Mali, à l'image de sa position sur le Sahara occidental.

"Le ver est dans le fruit et de ce fruit, le Mali n’en mangera point", conclut Salif Sanogo, dans une dénonciation sans équivoque des agissements algériens.

"Nous voulons sortir de la dépendance pour pouvoir assurer nous-mêmes la sécurité de nos pays"

Ce message a été formulé par le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop 🇲🇱, lors du forum diplomatique d'Antalya, en Turquie.

Retrouvez d'autres idées clés exposées par le ministre dans ce THREAD👇

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#AESinfo | #Mali 🇲🇱⚡🇩🇿#algerie
"La vérité si je mens" - L'ex-DG de l'ORTM balance sur les "coups tordus" d'Alger !

Dans une charge explosive, l'ancien Directeur Général de l'ORTM, Salif Sanogo, brise le silence et dénonce les manœuvres obscures de l'Algérie dans le dossier malien.

"Mali-Algérie : la vérité si je mens", Sanogo remet en question le rôle de médiateur d'Alger, le qualifiant de "spécialiste des chemins et des coups tordus" dissimulant une stratégie de "manipulation et de déstabilisation".

L'ancien patron de la télévision nationale malienne effectue un "flash-back" historique sur la situation en Algérie dans les années 90, marquée par l'annulation des élections et la montée du terrorisme. Il accuse ensuite Alger d'avoir orchestré un déplacement des groupes terroristes du sud algérien vers le nord du Mali, notamment dans la région de Kidal, où Mokhtar Belmokhtar a prospéré.

Sanogo affirme que l'Algérie a toujours entretenu des "liens privilégiés" avec ces terroristes et certains groupes rebelles maliens, nourrissant un "dessein inavouable".

L'affaire du drone abattu révèle, selon lui, l'"irritation" d'Alger face à la perte de son influence au Mali depuis la fin de l'accord d'Alger et la promotion d'un dialogue inter-maliens. Il interroge le silence d'Alger quant à d'éventuelles preuves de violations de son espace aérien et suggère que le pays nourrit le rêve d'une "autonomie" du nord du Mali, à l'image de sa position sur le Sahara occidental.

"Le ver est dans le fruit et de ce fruit, le Mali n’en mangera point", conclut Salif Sanogo, dans une dénonciation sans équivoque des agissements algériens.

#AESinfo | #AES 🇧🇫🇲🇱🇳🇪⚡🇩🇿#algerie
L’Algérie face à la rue : Le parrain du terrorisme sahélien hué de Paris à Tombouctou

Le rideau tombe sur l’hypocrisie algérienne, et cette fois, ce sont les peuples qui sifflent la fin de la comédie.

Ce samedi 12 avril, des milliers de manifestants ont envahi les rues de Paris, Bamako, Gao, Tombouctou, Ménaka et Kayes pour dénoncer avec force l’acte de guerre commis par l’Algérie, suite à l’abattage délibéré d’un drone malien opérant dans le cadre d’opérations antiterroristes.

Entre slogans hostiles, pancartes ironiques et chants patriotiques, les foules ont exigé une enquête internationale et une condamnation claire de l’ingérence permanente d’Alger dans les affaires intérieures du Mali.

Mais au-delà du drone, c’est tout un système de duplicité algérienne qui est visé. Les protestataires n’ont pas mâché leurs mots : “État complice du terrorisme”, “mafia militaro-diplomatique”, “république protectrice d’Iyad Ag Ghali”, pouvait-on lire sur les banderoles.

Car il est désormais notoire que l’Algérie, pendant qu’elle se pavane dans les salons diplomatiques et s’offusque à coup de communiqués, héberge et protège les figures centrales du terrorisme sahélien , un jeu dangereux qui a coûté la vie à des milliers de civils et soldats dans la région.

Mais l’heure du silence est révolue. Les États de l’Alliance des États du Sahel (AES) affichent une détermination sans faille. Ni les intimidations aériennes ni les gesticulations diplomatiques ne freineront la purge du Sahel de ses prédateurs, même s’ils dorment à l’ombre du DRS algérien.

Et à ceux qui voient dans ce bras de fer une simple crise passagère, les manifestants répondent : “Ce n’est plus un différend, c’est une rupture.” Une rupture entre les peuples du Sahel, qui veulent la paix, et une Algérie engluée dans ses propres contradictions, incapable de choisir entre la respectabilité régionale et ses liens toxiques avec les seigneurs de la guerre.

Aboubacar Ouedraogo - AESinfo

#AESinfo | #niger 🇳🇪
Douze terroristes neutralisés et un important stock de ravitaillement saisi par l'armée nigérienne.

L'armée nigérienne a annoncé un succès significatif dans la lutte contre le terrorisme dans la région de Diffa. Le 10 avril, suite à une attaque armée sur le village de Jagada, une intervention rapide d'une patrouille mixte a permis la capture de douze (12) terroristes responsables de pillages et d'extorsion. L'opération a également abouti à la saisie de deux fusils AK-47 et de leurs chargeurs, ainsi qu'au secours de deux villageois blessés qui ont été évacués pour recevoir des soins.

Parallèlement, une patrouille de sécurisation au marché central de Diffa a conduit à l'arrestation de deux individus identifiés comme des "ravitailleurs actifs" pour l'État islamique en Afrique de l'Ouest. Cette opération a permis la saisie de plusieurs tonnes de vivres et divers équipements destinés aux groupes terroristes.

L'armée a renforcé la sécurité autour de Jagada avec le déploiement d'une "patrouille conjointe" pour prévenir toute représailles.

Bulletin FAN

#AESinfo | #Mali 🇲🇱⚡🇩🇿#algerie
🚨Exclusif : L’Algérie protège-t-elle Iyad Ag Ghali ? Le drone malien abattu révèle une inquiétante collusion

Alors que les tensions entre le Mali et l’Algérie atteignent un niveau critique après l’abattage d’un drone malien près de Tinzaouatène, une question brûlante émerge : pourquoi l’Algérie a-t-elle choisi ce jour précis pour intercepter un appareil effectuant des missions routinières dans la zone ? Les éléments recueillis suggèrent une manœuvre délibérée pour protéger Iyad Ag Ghali, chef terroriste notoire et cible prioritaire des forces maliennes.

Selon des sources sécuritaires maliennes, le drone abattu le 1er avril 2025 appartenait à l’armée malienne et était déployé dans le cadre d’une mission de renseignement ciblant un regroupement de hauts cadres du JNIM, dont Iyad Ag Ghali en personne. Ce dernier, recherché par la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité, était localisé près de Tinzaouatène, une zone frontalière stratégique où les groupes terroristes opèrent en toute impunité.

Pourtant, l’Algérie a affirmé avoir abattu l’appareil pour « violation de son espace aérien », sans fournir de preuves tangibles. Une explication qui suscite le doute : ce même type de drone turc Baykar Akıncı, acquis par le Mali en 2024, survole régulièrement la région sans incident. La coïncidence est troublante : pourquoi une interception ce jour-là, alors qu’une opération cruciale visant Ag Ghali était en cours ?

Depuis des années, des rapports confidentiels et des analyses d’experts soulignent les liens troubles entre Iyad Ag Ghali et les services de renseignement algériens. En 2012, des sources onusiennes révélaient déjà que le chef terroriste bénéficiait de soutiens transfrontaliers pour échapper aux frappes internationales. Jeremy Keenan, professeur à la SOAS de Londres, affirmait en 2017 : « Ag Ghali est lié aux services secrets algériens ».

Cette protection supposée expliquerait l’audace persistante du leader du JNIM, qui opère en toute impunité dans le nord du Mali malgré les mandats d’arrêt et les sanctions internationales.

L’Algérie se présente comme un acteur clé contre le terrorisme, mais ses actes contredisent ses déclarations. En décembre 2023, une opération malienne avait abouti à la neutralisation de l’émir terroriste Fagaga dans la même zone de Tinza, sans interférence algérienne. Cette réussite démontre l’efficacité malienne lorsque ses efforts ne sont pas entravés. Pourquoi, alors, avoir ciblé le drone cette fois-ci ?

En abattant un drone au moment précis où Ag Ghali était dans le viseur, l’Algérie a peut-être dévoilé son jeu : préserver l’instabilité régionale pour asseoir son hégémonie.

Le Mali, en dépit des défis sécuritaires, continue de faire preuve de résilience et de détermination dans sa lutte contre les groupes terroristes qui menacent sa stabilité et celle de la région. L'engagement sans faille de ses forces armées témoigne de la volonté du pays de restaurer la paix et la sécurité sur l'ensemble de son territoire.

Malick Doucoure - AESinfo

#AESinfo | #burkinafaso 🇧🇫
Retrouvée après 5 ans de séquestration ! La police démantèle un enlèvement glaçant

La police nationale burkinabè a annoncé aujourd'hui le dénouement heureux d'une affaire poignante : une fillette de 11 ans, enlevée il y a cinq ans devant son école, a été retrouvée saine et sauve. La femme suspectée de son enlèvement a également été interpellée.

Grâce à une dénonciation anonyme, la Division des Investigations Criminelles (DIC) a localisé la victime, identifiée par ses initiales O.D., et sa ravisseuse présumée dans une zone périphérique de Ouagadougou.

Les faits remontent au 1er octobre 2019, jour de rentrée scolaire. Alors âgée de seulement 5 ans, O.D. avait été déposée à l'école par son père. C'est lors d'une promenade que la suspecte l'aurait abordée et emmenée à son domicile à vélo. La fillette aurait été séquestrée pendant deux ans avant d'être exposée publiquement. Ce n'est qu'à l'âge de onze ans et demi que sa bourrelle présumée l'aurait inscrite à l'école primaire (CP1).

Après plus de cinq longues années de séparation, les investigations, rendues possibles grâce à la collaboration citoyenne, ont permis de réunir O.D. avec ses parents biologiques.

La Police Nationale a tenu à exprimer sa profonde gratitude envers les citoyens pour leur civisme et leur esprit de collaboration, soulignant que c'est grâce à leur engagement que cette affaire a pu être résolue. Elle encourage la population à maintenir cette vigilance et à continuer de signaler tout cas suspect via les numéros verts 17, 16 et 1010.

Source : AIB

#AESinfo | #burkinafaso 🇧🇫
Retrouvée après 5 ans de séquestration ! La police démantèle un enlèvement glaçant

La police nationale burkinabè a annoncé aujourd'hui le dénouement heureux d'une affaire poignante : une fillette de 11 ans, enlevée il y a cinq ans devant son école, a été retrouvée saine et sauve. La femme suspectée de son enlèvement a également été interpellée.

Grâce à une dénonciation anonyme, la Division des Investigations Criminelles (DIC) a localisé la victime, identifiée par ses initiales O.D., et sa ravisseuse présumée dans une zone périphérique de Ouagadougou.

Les faits remontent au 1er octobre 2019, jour de rentrée scolaire. Alors âgée de seulement 5 ans, O.D. avait été déposée à l'école par son père. C'est lors d'une promenade que la suspecte l'aurait abordée et emmenée à son domicile à vélo. La fillette aurait été séquestrée pendant deux ans avant d'être exposée publiquement. Ce n'est qu'à l'âge de onze ans et demi que sa bourrelle présumée l'aurait inscrite à l'école primaire (CP1).

Après plus de cinq longues années de séparation, les investigations, rendues possibles grâce à la collaboration citoyenne, ont permis de réunir O.D. avec ses parents biologiques.

La Police Nationale a tenu à exprimer sa profonde gratitude envers les citoyens pour leur civisme et leur esprit de collaboration, soulignant que c'est grâce à leur engagement que cette affaire a pu être résolue. Elle encourage la population à maintenir cette vigilance et à continuer de signaler tout cas suspect via les numéros verts 17, 16 et 1010.

Source : AIB

#AESinfo | 🇧🇫🇲🇱🇳🇪
🔴 #Urgent : La Confédération des États du Sahel (AES) lance une taxe de 0,5% sur les importations pour financer l'intégration régionale

Le Collège des Chefs d’État de la Confédération des États du Sahel (AES) a adopté une décision historique instituant un Prélèvement Confédéral (PC-AES) de 0,5% sur la valeur en douane des marchandises importées de pays tiers. Cette mesure vise à générer des ressources pérennes pour financer les projets d’intégration, le fonctionnement des institutions et les actions de solidarité entre les États membres.

Points clés de la décision
1️⃣ Taux et assiette:
- Le PC-AES s’applique aux marchandises importées de pays tiers, basé sur leur valeur en douane (selon les règles du GATT).
- Exclusions : produits originaires de l’AES, aides humanitaires, hydrocarbures tiers, effets personnels des voyageurs, et 15 autres catégories spécifiques (dons, réimportations, etc.).

2️⃣ Gestion des fonds :
- Les recettes sont reversées dans un compte spécial dédié à l’AES, sous contrôle des ministres des Finances.
- Utilisations prioritaires : projets d’intégration, Banque confédérale d’Investissement, dépenses de fonctionnement et solidarité régionale.

3️⃣ Modalités pratiques :
- Liquidation et recouvrement par les douanes nationales, avec reversement sous 15 jours après chaque mois.
- Audit annuel par un cabinet indépendant pour garantir la transparence.

4️⃣ Entrée en vigueur :
- La décision est effective depuis sa signature le 28 mars 2025.

Pourquoi cette taxe ?
L’AES renforce ainsi son autonomie financière pour concrétiser des projets structurants (infrastructures, sécurité, développement) tout en consolidant la coopération entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger, fondateurs de cette Confédération.

📌 Implications : Les importateurs devront intégrer ce prélèvement dans leurs coûts, tandis que les États membres s’engagent à une gestion rigoureuse des fonds collectés. Une étape clé pour l’avenir de l’intégration sahélienne !

#AESinfo | #burkinafaso 🇧🇫
Le Président Ibrahim Traoré appelle à prier pour un Burkina de paix et de prospérité

À l'occasion de la fin du mois béni du Ramadan, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a adressé ses vœux de bonne fête de l'Aïd El Fitr à tous les fidèles musulmans du Burkina Faso.

Dans son message, il a souligné l'importance des valeurs de solidarité et de partage cultivées durant le mois de Ramadan, et a appelé à prier pour un Burkina Faso uni, en paix et prospère.

"Que l'élan de solidarité, l'esprit de partage, les prières et invocations durant cette période de pénitence renforcent davantage notre unité et consolident notre volonté commune d'un Burkina Faso de paix et de prospérité !" a déclaré le Président Traoré.

🚨La transition est partie pour 5 ans et le Général Abdourahmane Tiani sera éligible aux élections futures

❗️Kiev prévoit de mener une série d'attentats terroristes contre les missions diplomatiques russes dans les pays européens pour perturber les négociations

Selon le Service de renseignement extérieur russe, Kiev pourrait organiser des attaques terroristes en Allemagne, dans les pays baltes et en Scandinavie, en Slovaquie et en Hongrie.

TotalEnergies Accélère son Désengagement dans l'AES : Coris Investment Group Reprend les Actifs au Burkina Faso

Le groupe français TotalEnergies renforce son désengagement en Afrique de l’Ouest avec la vente de ses activités au Burkina Faso à Coris Investment Group, holding dirigée par l’homme d’affaires burkinabè Idrissa Nassa. Cette transaction, annoncée le 18 février 2025 et soumise à validation réglementaire, marque un tournant dans la reconfiguration du secteur énergétique local.

Lors d’une rencontre avec le ministre burkinabè de l’Industrie, Serge Gnaniodem Poda, Badara Mbacké, responsable du développement commercial de TotalEnergies pour l’Afrique de l’Ouest, a confirmé l’accord : « Nous informons les autorités de l’évolution de notre portefeuille et de la conclusion d’un partenariat avec Coris, un acteur majeur du Burkina Faso ». Cette opération s’inscrit dans la lignée de la cession des actifs maliens à Coly Energy en janvier 2025, où 1 109 emplois avaient été préservés.

Créé en 2019, Coris consolide son emprise économique. Après avoir dominé la finance et l’assurance (notamment via le rachat de Standard Chartered Côte d’Ivoire en 2024 et de Société Générale Tchad en 2025), le groupe obtient en 2024 une notation financière solide (A-/A2) de Bloomfield Investment. L’acquisition des actifs énergétiques de TotalEnergies lui permet désormais de contrôler des infrastructures stratégiques, renforçant son influence nationale et régionale.

Ce retrait de TotalEnergies intervient dans un paysage ouest-africain turbulent. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger, regroupés au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), ont rompu leurs accords militaires avec la France et cherchent à réduire leur dépendance aux anciennes puissances coloniales. Les cessions d’actifs énergétiques à des acteurs locaux s’alignent sur cette dynamique de souveraineté économique.

SOS Terroristes : le JNIM en pleine crise existentielle face à la montée en puissance de l'AES lance un appel à l’aide… à la communauté internationale

Alors que les armées de l’AES (Alliance des États du Sahel) nettoient méthodiquement les zones infestées de terroristes, voilà que le JNIM en roue libre, sort un communiqué aussi pathétique qu’un acteur de série Z en quête de spotlight. Sous couvert de dénoncer les « crimes des juntes » et d’appeler à la « solidarité internationale », ces seigneurs de la kalachnikov nous offrent un chef-d’œuvre d’hypocrisie, relayé avec délice par France 24 chaîne qui, décidément, préfère le rôle de mégaphone à celui de journaliste.

« Dénonçons les crimes des juntes ! », clame le communiqué. Traduction : « Aidez-nous, les gentils terroristes, à combattre ces méchants militaires qui osent… nous chasser des villages où nous égorgions des civils ! ». Le culot est vertigineux. Après des années de massacres, de pillages et d’esclavagisme au nom d’un islam défiguré, le JNIM se découvre une âme de militant des droits humains. « Regardez ces méchants soldats maliens qui nous empêchent de brûler des écoles ! », semblent-ils geindre. La prochaine étape ? Une pétition sur http://Change.org pour exiger le droit de poser des bombes en toute tranquillité.

Merci à l'essoreuse médiatique des groupes terroristes du nom de Wassim Nasr, le « spécialiste » de France 24, d’avoir offert une tribune à ce tissu de contre-vérités. La chaîne française, qui a perdu son accréditation au Mali pour cause de journalisme créatif, recycle désormais les communiqués du JNIM comme d’autres recyclent le plastique. « Neutralité journalistique », disent-ils ? Plutôt « complicité passive » avec des groupes qui, rappelons-le, ont fait de la décapitation un sport régional. France 24, en quête d’audience, préfère visiblement le storytelling terroriste aux reportages sur les écoles rouvertes grâce à l’AES.

Depuis que le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont joint leurs forces, le JNIM ne sait plus où donner de la tête. Les frappes coordonnées, les patrouilles transfrontalières et les populations désormais armées contre eux ont transformé les émirs du désert en lapins traqués. Plus de sanctuaires intouchables, plus de forces étrangères pour tempérer les frappes, plus d’accords tacites : les terroristes sont pourchassés comme jamais. Résultat : leur « appel à la communauté internationale » ressemble à un SMS de détresse envoyé depuis une grotte sans réseau. « Aidez-nous, ils nous pourchassent ! » mais qui donc pleurerait sur le sort de ceux qui ont fait du Sahel un champ de ruines ?
Quand les terroristes en viennent à supplier, c’est que le vent a tourné.

Le JNIM en appelle à l’ONU, à l’Union africaine, et même « aux ethnies » comme si les Peuls, les Dogons ou les Touaregs allaient oublier les charniers pour tendre l’oreille à leurs bourreaux. La vérité ? Les Sahéliens ont choisi leur camp : celui des armées nationales.

Aboubacar Ouedraogo - AESinfo

Mobilisation Record de 2 700 Milliards de Francs CFA en 2024 - Une Hausse de 200 Milliards

Le ministère de l'Économie et des Finances du Burkina Faso a annoncé avoir mobilisé 2 700 milliards de francs CFA (4,3 milliards $) de ressources en 2024, soit un taux de réalisation de 93 %. Cette performance représente une progression de 200 milliards de francs CFA par rapport à l'année précédente, témoignant d'une dynamique positive dans la gestion des finances publiques. L'information a été rendue publique dans une note officielle publiée le vendredi 14 février 2024.

Selon le ministre des Finances, Aboubakar Nacanabo, cette mobilisation accrue des ressources est le résultat d'une amélioration de l'efficacité des services fiscaux et douaniers, ainsi que d'une rationalisation des dépenses publiques. Il a également souligné que son département a réussi à collecter plus de 170 milliards FCFA pour le Fonds de soutien patriotique, dépassant largement l'objectif révisé de 150 milliards FCFA, atteignant ainsi un taux de réalisation de 117 %.

Cette enveloppe financière considérable devrait permettre au gouvernement burkinabé de renforcer ses efforts en matière de développement économique et social, notamment dans les secteurs de la sécurité, des infrastructures et des services publics essentiels. Toutefois, des défis subsistent quant à la diversification des sources de financement et à la gestion efficace des fonds pour garantir une croissance soutenue et inclusive.

Une délégation des Forces Armées Royales marocaines, conduite par le Général de Brigade Abdelghani MOUHIB, a été accueillie le lundi 17 février 2025 au Ministère de la Défense et des Anciens Combattants du Mali.#Mali

#AESinfo | 🇧🇫🇲🇱🇳🇪
COMMUNIQUÉ OFFICIEL : Lancement des Passeports de la Confédération des États du Sahel (AES) pour une Circulation Libre et Facilitée

La Confédération des États du Sahel (AES) a annoncé la mise en circulation de ses nouveaux passeports à compter du 29 janvier 2025. Cette initiative, annoncée par le Président de la Confédération, le Général d'Armée Assimi GOITA, s'inscrit dans le cadre de la feuille de route de l'AES visant à renforcer la coopération entre les États membres.

Ce nouveau passeport permettra aux citoyens de l'AES de circuler plus aisément au sein de l'espace confédéral. Il est important de noter que les anciens passeports restent valables jusqu'à leur date d'expiration, offrant ainsi une transition en douceur pour les détenteurs.

Par ailleurs, un dispositif spécifique est mis en place pour les citoyens de la Confédération AES qui possèdent encore les anciens passeports arborant le logo de la CEDEAO et qui sont toujours en cours de validité. Ils auront la possibilité de les remplacer par les nouveaux passeports de l'AES, conformément aux réglementations en vigueur. Cette mesure vise à assurer une harmonisation progressive des documents de voyage et à renforcer l'identité de la Confédération.

Le Président Assimi GOITA a tenu à rassurer les populations de l'espace confédéral, soulignant que toutes les mesures nécessaires seront prises pour garantir l'effectivité de la libre circulation des personnes et des biens. Cette annonce marque une étape importante dans le développement de l'AES et témoigne de la volonté des États membres de favoriser l'intégration régionale et les échanges entre leurs citoyens.

#AESinfo | #Mali 🇲🇱
La Justice Malienne Recouvre Plus de 400 Milliards FCFA en 2024 et Saisit des Biens pour 166 Milliards en Début 2025

Lors d'un déjeuner de presse organisé dans le cadre de la 3ème édition de la Semaine de la Justice, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Mamoudou Kassogué, a annoncé des résultats financiers significatifs pour l'année 2024 et le début de l'année 2025. La justice malienne a joué un rôle crucial dans le recouvrement de plus de 400 milliards de FCFA et a procédé à des saisies de biens d'une valeur estimée à 166 milliards FCFA depuis le début de 2025.

Le ministre a présenté un bilan des activités de son département pour l'année 2024, soulignant les avancées en matière de réformes, notamment l'opérationnalisation de plusieurs entités clés :

• Le Pôle National Économique et Financier ;
• Le Pôle National de lutte contre la Cybercriminalité ;
• Le Parquet Spécialisé du Pôle Judiciaire Spécialisé de lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale organisée ;
• L’Agence de Recouvrement et de Gestion des Avoirs Saisis ou Confisqués ;
• La Direction Nationale des Droits de l’Homme ;
• L’École Nationale de l’Administration Pénitentiaire et de l’Éducation Surveillée.

M. Kassogué a également mis en lumière la contribution majeure de la justice au recouvrement de fonds dans le cadre du Programme National d’Éducation Financière (PNEF). Dans le secteur minier, la justice a permis le paiement de 150 milliards FCFA sur un total de 325 milliards convenus, grâce à une procédure incluant sept chèques payés au Receveur Général du District de Bamako et un jugement homologué.

En outre, le ministre a annoncé la saisie, depuis le début de l'année 2025, de biens d'une valeur estimée à 166 milliards FCFA. Au niveau des Cabinets d’instruction, un montant de plus de 3,599 milliards FCFA a été recouvré, ainsi que l'inscription de propriété portant sur deux Titres Fonciers (TF) et un Centre Hospitalier Universitaire (CHU) d’une valeur de 439,750 millions de FCFA.

Le ministre a souligné l'impact positif du PNEF sur l'amélioration des recettes des différents services de l'État en fin d'année.

À la Une: à quand le retour à l’ordre constitutionnel au Mali? https://rfi.my/BLWa.x

#AESinfo | #Mali 🇲🇱
🔴 #Urgent
Crise diplomatique ouverte entre le Mali et l'Algérie : Bamako accuse Alger de soutenir le terrorisme et d'ingérence

Le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali a vivement réagi aux propos du Ministre d'État, Ministre des Affaires étrangères de la République Algérienne Démocratique et Populaire, concernant la stratégie malienne de lutte contre le terrorisme. Dans un communiqué officiel, le Mali exprime sa "profonde stupeur" face à ces déclarations et dénonce une "ingérence" de l'Algérie dans ses affaires intérieures.

Le gouvernement malien rappelle un précédent communiqué (n°064 du 25 janvier 2024) où il dénonçait déjà la "proximité et la complicité" de l'Algérie avec les groupes terroristes qui déstabilisent le Mali, accusant l'Algérie de leur offrir "le gîte et le couvert" et de contrôler leurs actions criminelles. Selon le Mali, les succès de ses forces armées et de sécurité contre ces groupes, soutenus par l'Algérie, suscitent des réactions négatives de la part de certains responsables algériens.

Le Ministère malien des Affaires étrangères condamne fermement cette nouvelle ingérence et souligne que les options stratégiques pour lutter contre les groupes armés terroristes relèvent exclusivement de la souveraineté du Mali et des choix de la Confédération des États du Sahel (AES). Il affirme n'avoir de leçons à recevoir de l'Algérie en matière de lutte contre le terrorisme, rappelant que le Mali a mené sa propre lutte "en toute souveraineté".

AESinfo | #niger 🇳🇪
Neutralisation d'un terroriste et arrestation de plusieurs complices par l'armée

L'armée nigérienne a annoncé avoir neutralisé un terroriste et interpellé plus d'une dizaine d'autres individus lors d'opérations menées dans l'ouest du pays, précisément dans les zones de Mossipaka et d'Ayorou. Ces opérations s'inscrivent dans le cadre des efforts continus des forces de sécurité pour contrer la menace terroriste dans la région.

Parallèlement à ces actions, les forces armées ont également procédé à l'arrestation de quatre trafiquants soupçonnés d'être liés à un réseau logistique soutenant les groupes armés opérant dans la zone. Ces arrestations pourraient permettre de démanteler des filières d'approvisionnement essentielles pour ces groupes.

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Analyse des Malversations Financières à l'AGEFAU : L'Implicite Responsabilité de Choguel Maïga

Le 30 décembre dernier, un rapport accablant du Bureau du Vérificateur Général (BVG) plongeait le Mali dans une nouvelle controverse. Au cœur de cette tourmente, l’Agence de Gestion du Fonds d’Accès Universel (AGEFAU), créée pour promouvoir l’accès universel aux télécommunications et aux technologies de l’information. L’ancien Premier ministre Choguel Maïga, en sa qualité de Président du Conseil d’Administration (PCA) de l’AGEFAU entre 2020 et 2023, est pointé du doigt pour avoir, par son inaction ou sa complicité implicite, permis des malversations financières d’une ampleur préoccupante.

Dans sa fonction de PCA, Choguel Maïga portait la responsabilité ultime de la supervision stratégique et financière de l’AGEFAU. Son rôle n’était pas simplement honorifique : il devait garantir une gestion rigoureuse et veiller à ce que les ressources publiques soient utilisées exclusivement pour leur mission originelle, à savoir combler la fracture numérique. Mais le rapport révèle une tout autre réalité. Des décisions validées sous sa présidence ont non seulement compromis cette noble mission, mais aussi causé des pertes financières massives.

Parmi les irrégularités majeures, un prêt de 20 milliards de FCFA octroyé au Trésor Public en 2020 figure en bonne place. Officiellement, ces fonds devaient financer des dépenses liées à la lutte contre la COVID-19. En pratique, ils furent détournés pour payer des salaires des fonctionnaires, une dépense totalement étrangère aux objectifs de l’AGEFAU. Bien que Choguel Maïga n’ait pas initié cette demande, il l’a approuvée, créant un précédent dangereux pour une institution censée rester indépendante. Ce prêt, jamais remboursé, représente une perte colossale pour l’Agence et un détournement de ses priorités essentielles.

À cette affaire s’ajoutent les fameuses « dépenses de souveraineté ». Ces montants, non prévus au budget, furent attribués lors de missions officielles, sous des motifs difficilement justifiables. Lors d’une mission d’un jour à Konobougou, par exemple, 15 millions de FCFA furent versés au lieu des 75 000 FCFA réglementaires. Pour une autre mission de deux jours, 20 millions de FCFA furent déboursés, alors que seuls 150 000 FCFA auraient dû être alloués. Ces dépenses répétées, bien que présentées comme exceptionnelles, trahissent une gestion laxiste et une tolérance évidente de la part du PCA.

Le rapport du BVG met également en lumière des marchés publics attribués à des prix largement surfacturés. Qu’il s’agisse de véhicules ou d’équipements, les montants approuvés par le Conseil d’Administration sous la présidence de Choguel Maïga dépassaient de loin les mercuriales officielles. Ces transactions, qui ont coûté à l’AGEFAU près de 58 millions de FCFA, témoignent d’un système où les règles de transparence étaient manifestement négligées.

Face à ces faits, deux hypothèses émergent quant à l’attitude de Choguel Maïga. La première suggère une couverture passive : il aurait sciemment ignoré les dérives pour préserver un équilibre politique ou personnel. La seconde, plus grave, suppose une participation indirecte à ces pratiques, avec des bénéfices potentiels. Si le rapport ne fournit pas de preuves directes d’enrichissement personnel, l’ampleur des irrégularités soulève des soupçons légitimes.

Analyse faite par Aboubacar Ouedraogo pour AESinfo

#AESinfo | #burkinafaso 🇧🇫
Renforcement de la Sécurité : Trois Nouveaux Bataillons d'Intervention Rapide Créés par le Président Ibrahim Traoré

Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a annoncé ce jeudi la création de trois nouveaux Bataillons d’Intervention Rapide (BIR). Ces unités stratégiquement déployées seront basées à Arbinda (Soum, Nord), à Ougarou (Gourma, Est) et à Diapaga (Tapoa, Est).

Source : Agence d’Information du Burkina