SOS Terroristes : le JNIM en pleine crise existentielle face à la montée en puissance de l'AES lance un appel à l’aide… à la communauté internationale

Alors que les armées de l’AES (Alliance des États du Sahel) nettoient méthodiquement les zones infestées de terroristes, voilà que le JNIM en roue libre, sort un communiqué aussi pathétique qu’un acteur de série Z en quête de spotlight. Sous couvert de dénoncer les « crimes des juntes » et d’appeler à la « solidarité internationale », ces seigneurs de la kalachnikov nous offrent un chef-d’œuvre d’hypocrisie, relayé avec délice par France 24 chaîne qui, décidément, préfère le rôle de mégaphone à celui de journaliste.

« Dénonçons les crimes des juntes ! », clame le communiqué. Traduction : « Aidez-nous, les gentils terroristes, à combattre ces méchants militaires qui osent… nous chasser des villages où nous égorgions des civils ! ». Le culot est vertigineux. Après des années de massacres, de pillages et d’esclavagisme au nom d’un islam défiguré, le JNIM se découvre une âme de militant des droits humains. « Regardez ces méchants soldats maliens qui nous empêchent de brûler des écoles ! », semblent-ils geindre. La prochaine étape ? Une pétition sur http://Change.org pour exiger le droit de poser des bombes en toute tranquillité.

Merci à l'essoreuse médiatique des groupes terroristes du nom de Wassim Nasr, le « spécialiste » de France 24, d’avoir offert une tribune à ce tissu de contre-vérités. La chaîne française, qui a perdu son accréditation au Mali pour cause de journalisme créatif, recycle désormais les communiqués du JNIM comme d’autres recyclent le plastique. « Neutralité journalistique », disent-ils ? Plutôt « complicité passive » avec des groupes qui, rappelons-le, ont fait de la décapitation un sport régional. France 24, en quête d’audience, préfère visiblement le storytelling terroriste aux reportages sur les écoles rouvertes grâce à l’AES.

Depuis que le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont joint leurs forces, le JNIM ne sait plus où donner de la tête. Les frappes coordonnées, les patrouilles transfrontalières et les populations désormais armées contre eux ont transformé les émirs du désert en lapins traqués. Plus de sanctuaires intouchables, plus de forces étrangères pour tempérer les frappes, plus d’accords tacites : les terroristes sont pourchassés comme jamais. Résultat : leur « appel à la communauté internationale » ressemble à un SMS de détresse envoyé depuis une grotte sans réseau. « Aidez-nous, ils nous pourchassent ! » mais qui donc pleurerait sur le sort de ceux qui ont fait du Sahel un champ de ruines ?
Quand les terroristes en viennent à supplier, c’est que le vent a tourné.

Le JNIM en appelle à l’ONU, à l’Union africaine, et même « aux ethnies » comme si les Peuls, les Dogons ou les Touaregs allaient oublier les charniers pour tendre l’oreille à leurs bourreaux. La vérité ? Les Sahéliens ont choisi leur camp : celui des armées nationales.

Aboubacar Ouedraogo - AESinfo

No replys yet!

Il semble que cette publication n'ait pas encore de commentaires. Pour répondre à cette publication de AES Actu, cliquez sur ionicons-v5-n en bas en dessous