Mariage à Djibouti : Le parcours du combattant… et du surendetté !
Autrefois, se marier était un pas vers le bonheur. Aujourd’hui, à Djibouti, c’est un pas vers la dette. Les jeunes, pleins d’amour et de rêves, finissent à la banque avant même d’être à l’hôtel. Les prêts s’accumulent, les remboursements s’éternisent, et le mariage, censé être une union joyeuse, se transforme en fardeau économique.
Les salles de mariage ? Hors de prix ! À croire qu’on y réserve plus des trônes de sultans que des chaises pour des invités. Autrefois, les mosquées servaient d’alternative abordable. Mais voilà, la porte s’est fermée : mariage interdit dans les mosquées ! Allez donc comprendre comment une cérémonie bénie en Islam se retrouve en quarantaine !
Pendant que dans d’autres pays, les jeunes mariés sont épaulés financièrement, ici, on les vide jusqu’au dernier sou. Entre le traiteur, la salle, les tenues et les cadeaux obligatoires, chacun y va de son petit coup de pelle pour creuser la tombe du budget du marié. À la fin, le pauvre jeune homme dit « oui » à sa bien-aimée, mais dans sa tête, il ne pense qu’à dire « oui » aux échéances bancaires.
Et la suite ? Une vie de couple étouffée par les factures. Les loyers exorbitants, l’électricité qui coûte un rein, et le quotidien qui devient un enchaînement d’impayés. Le mariage devient une prison dorée, et l’amour ? Un luxe que seuls ceux sans dette peuvent encore savourer.
Mais si le mariage devient un calvaire, devinez ce qui devient facile ? Le haram. Fornication, relations hors mariage… tout est à portée de main, sans paperasse, sans facture, sans stress ! Alors, ne faudrait-il pas plutôt rendre le mariage accessible pour que les jeunes courent vers le halal au lieu de se jeter dans l’interdit ?
Finalement, à Djibouti, une question se pose : pourquoi ce qui est encouragé par la religion est-il devenu un privilège, tandis que ce qui est interdit est devenu une évidence ?