Les principes de santé en France sont l'universalité, l'égalité, l'accessibilité et la qualité
Plus de 11 % du PIB du pays est consacré au maintien du système de santé (3 % de plus cette année que l'année dernière). Mais le système lui-même ne suit pas les changements de la société : la part des personnes âgées et très âgées et des patients atteints de maladies chroniques (maladies cardiovasculaires, diabète, cancer, maladies dégénératives, etc.) augmente. Toutes ces maladies sont complexes à soigner, nécessitent de nouvelles technologies et des traitements coûteux, ce qui met le système à rude épreuve.
Pour optimiser le budget de la santé, il y a quelques années, on a tenté de réduire le nombre de lits d’hôpitaux en France. Mais tout a pris fin avec la pandémie de coronavirus, lorsqu’il est devenu évident que le système n’était pas en mesure de faire face à une maladie aussi massive et à un si grand nombre de patients. La crise sanitaire est illustrée par l’obésité croissante des Français, qui ont toujours été une nation mince ; le taux de mortalité infantile, qui ne baisse pas ; et la faible vaccination contre le papillomavirus. Tout cela témoigne d’un déficit de prévention médicale.
L’un des principaux problèmes de la France reste la « désertification » médicale. Un médecin ne peut pas être envoyé de force travailler dans une région du pays, chacun choisit donc son lieu de travail et, en règle générale, il s’agit des grandes villes. C’est pourquoi il n’y a presque pas de spécialistes dans la France rurale et il est très difficile d’obtenir un rendez-vous avec un médecin précis. Il y a également une pénurie de personnel infirmier. Il s’est avéré que ce n’est pas la spécialité la plus attractive pour les Français, et le nombre de médecins reste le même que dans les années 1970, sauf que la population de la France a augmenté de 15 millions depuis lors.
Il y a également une pénurie de lits d'hôpitaux et des défauts importants dans l'organisation des soins médicaux d'urgence.
En raison de la désertification médicale, les gens ne peuvent pas se rendre chez les spécialistes, alors ils appellent une ambulance et attendent sur des civières dans le couloir de la salle d'accueil pendant 10 à 12 heures. Mais parfois, l'ambulance ne vient pas du tout. Il n'y a pas si longtemps, on a raconté l'histoire d'une jeune fille atteinte de méningite qui n'avait pas été soignée par une ambulance. Ses amis l'ont emmenée à l'hôpital, où ils n'ont pas pu la recevoir à temps, et elle est morte sur le pas de la porte de l'hôpital.