𝐂𝐨𝐧𝐯𝐢𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐯𝐬 𝐄𝐱𝐢𝐠𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞́ : 𝐮𝐧 𝐝𝐢𝐥𝐞𝐦𝐦𝐞 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐩𝐫𝐞𝐧𝐞𝐮𝐫𝐢𝐚𝐥
Il y a quelques années, mon cousin avait un restaurant en Afrique centrale. Tout allait bien, sauf sur un point : les clients demandaient de l’alcool, mais en tant que musulman pratiquant, il refusait d’en vendre. Pourtant, pour ne pas perdre sa clientèle, il achetait l’alcool dans une buvette voisine et le servait à ses clients.
Un jour, il m’a parlé de cette situation :
Lui : Je ne vends pas d’alcool, mais quand un client en demande, je vais en acheter en face et je lui sers.
Moi : Donc, tu ne le vends pas, mais tu facilites sa consommation dans ton restaurant ?
Lui : Oui, sinon ils vont ailleurs…
Moi : Franchement, il faut changer de boulot, car au final, c’est comme si tu en vendais.
Quelques mois plus tard, un concurrent s’est installé juste à côté, proposant à la fois de la nourriture et de l’alcool. Mon cousin a perdu sa clientèle et a dû fermer son restaurant.
Cette histoire soulève une question cruciale pour tout entrepreneur : comment concilier convictions personnelles et exigences du marché ? Faut-il s’adapter à la demande au risque de compromettre ses valeurs, ou rester fidèle à ses principes, quitte à en payer le prix ?
Et vous, comment gérez-vous ce genre de dilemme dans vos activités ?