🇳🇮 Réforme constitutionnelle au Nicaragua :
Il n'y a plus de président à la tête du pays mais une présidence, dirigée par un co-président (Ortega) et une co-présidente (Murillo), qui coordonneront les affaires législatives, administratives, municipales, et électorales. En d'autres termes, il n y a plus de séparation des pouvoirs !
Dans le viseur de ces réformes socialistes, l'Église et les opposants politiques, accusés d'être des « agents américains » qui soutiennent une « tentative de coup d'État ».
Les experts parlent dorénavant d'une « dictature de facto ». En effet, la modification de la constitution a pour but d'assurer une succession dynastique à la tête du pays. Les régimes socialistes d'Amérique latine (Cuba, Nicaragua, Vénézuela) tentent de consolider leur pouvoir afin de se préparer à l'arrivée de Trump à la Maison Blanche, avec le choix de Little Rubio (Marco Rubio) aux affaires étrangères, qui laisse augurer une politique dure qui n'ira pas de main morte à l'égard des pays socialistes.
Pour être plus précis : il faut savoir que Murillo est détestée par les sandinistes, en institutionnalisant la coprésidence, elle accède au pouvoir, et par la même occasion, assure à Ortega une représentation, qui théoriquement est inconstitutionnelle.
Sources : La Croix, The Hill, reportage France 24, Ovide Bastien du site web "presse de gauche".